mardi 17 mai 2016

9 semaine ½

En l’espace d’une journée j’ai lu ce roman et regardé le fameux film. J’avoue que j’attendais plus du l’un comme de l’autre.
Le livre, écrit en 1978 (donc, bien avant les “50 nuances de Grey” que je n’ai d’ailleurs jamais lues), raconte une relation sadomasochiste. Elisa, la personnage principale, y plonge complètement, s’adonnant à la passion qui unie la souffrance physique et la jouissance au point qu’elles deviennent inséparables. Elle éprouve le bonheur et le mal d’être soumise aux soins eu aux tortures du son amant, et ce sentiment est si intense qu’elle en devient dépendante, comme accro. Son amant d’ailleurs l’entoure non seulement des coups de ceinture, mais aussi du confort au quotidien et des cadeaux mais il s’occupe d’elle comme d’un jouet préféré. Elle s’attache pourtant à lui et elle n’aurais jamais pu rompre cette liaison volontairement si son épuisement physique et psychologique ne l’avaient pas amenée à l'hôpital…


Titre : 9 semaine ½
Auteur : Elizabeth McNeill
Éditeur : Le Livre de poche
Parution : 01/2015
Pages : 190





Bref, l’histoire de la passion qui m’a passionnée. J’aime beaucoup les romans sur les sentiments forts (bienfaisants ou néfastes). Mais qu’est-ce qu’on voit dans le film ? Bah, on n’y voit rien.
Si je n’avais pas lu le livre, je n’aurais jamais compris le film : on ne voit ni la violence, ni les émotions d’Elisa, pas beaucoup de sexe (les scènes qu’on a sont tout de même jolies). Il y a juste deux personnes mystérieuses et un peu bizarres qui se rencontrent, sortent ensemble et se séparent. Qu’est-ce qui se passe entre eux au juste, ça reste un mystère. Du coup le livre court et riche en émotions se transforme en film soporifique… Seuls la musique  et les acteurs le sauvent du désastre.
En concluant, ma note pour le livre est 6/10 et pour le film  2/10.