vendredi 6 mai 2016

Shining

La raison qui m'amène le plus souvent au cinéma c’est l’envie des frissons. Bien que j’ai regardé le fameux Shining de Kubrick, sur l’écran de mon propre ordinateur, des frissons, j’en ai eu au début. La musique + les paysages + le talent de Jack Nicholson = début du film formidable. 


J’attendais, impatiente : ça commence, ça commence, il va y avoir quelque chose d’énorme, maintenant ! Pourtant l’excitation croissait pour n’aboutir à rien de spécial. La deuxième moitié du film m’a parue insipide après le commencement si savoureux. Malheureusement, le total ne m’a pas tenue en haleine, et il ne m’est même pas venu à l’esprit de lire le livre. En plus je ne suis pas fan de King : il se pose trop de questions religieuses, ce que je n’apprécie pas vraiment.
Je ne donne pas de synopsis ici parce que, d’abord le sujet est hyper connu, et puis pour éviter les spoilers.
Lors du salon LivreParis je suis tombée sur la publication du roman dont la couverture est présente ci-dessous. 

Titre : Shining
Auteur :  Stephen King
Éditeur : Le Livre de Poche
Parution : 10/2007
Pages : 576





C’est alors que l’idée de le lire m’est venue. Je n’ai point trouvé cette belle édition à la bibliothèque où je travaille, mais une autre, celui d’Alta, bien plus ancienne, mais je suppose que ça ne change pas grand-chose. Et voilà ce que j’en pense :

  • le livre est beaucoup plus profond au niveau psychologique que le film. Je ne veux en aucun cas contester le jeu des acteurs, mais sans monologues intérieurs les motifs des personnages sont beaucoup moins claires pour les regardeurs.  Les émotions sont bien transmises dans le film, mais pas les réflexions. Du coup dans le film on ne voit pas comment au fur et à mesure l’hôtel prend pocession de l’esprit de Jack, on ne se rend pas compte de la lutte intérieure de celui-ci ; 
  • le film manque de certaines scènes considérablement bonnes, qui donne une vision approfondie de l’hôtel. il manque notamment la scène avec la ruche qui présente en quelque sorte une métaphore à la fois de l’hôtel et de la vie de Jack. L’histoire étonnante de l’hôtel qui a une grande place dans le roman ne figure pas non plus dans le film ;
  • par contre j’attendais de retrouver dans le livre certaines scènes particulièrement effrayantes du film, mais elles n’y sont pas. C’était une petite déception ;
  • le fort point commun reste l’ambiance de l’hôtel - chic et mettant en gardes, et l’influence néfaste qu’il exerce sur ces habitants.


Ma note pour le livre, ainsi que pour le film est