Petite lecture, grande émotion.

Melina écrits des lettres à sa fille, enlevée avec son mari et sa petite fille par la milice il y a quatre ans et portée disparue depuis. La dictature tombe, le pouvoir change mais le cœur de la mère refuse de se libérer du chagrin et de revivre. À ce moment-là l’espoir resurgit : il existe peut-être un moyen de retrouver les traces de Nina, la petite-fille de Melina, et, qui sait, retrouver Nina elle-même…
J’aimerais que le récit soit plus long, qu’il y ait plus de détails sur l’enquête menée par Melina (à vrai dire, j’ai du mal à imaginer qu’il soit possible de trouver un enfant comme ça, dans la rue, en s’appuyant sur la seule ressemblance). Peut-être j’aimerais voir plus d’émotions de Nina, son combat intérieur, son attitude envers ses parents adoptifs…
Déjà privé de circonstances géographique, le récit manque de racines, de contenu, il est un peu comme une boule en l’air – trop léger et éphémère pour le sujet choisi. Tout de même il reste énormément émouvant. La dernière lettre m’a fait venir les larmes aux yeux.
Auteur : Véronique Massenot
Éditeur : Le livre de poche - Jeunesse
Parution : 08/2014
Pages : 93