mardi 21 juin 2016

Deux étés

Erik Orsenna m’était déjà connu par La grammaire est une chanson douce qui m’avait laissé l’impression d’une écriture raffinée et réfléchie. Du coup, en prenant Deux étés j'espérais un bon roman.

Le sujet est original : un traducteur s’installe sur une île, qui ressemble au paradis terrestre, pour y traduire l’Ada de Nabokov.  Malgré les conditions favorisant le travail, le texte résiste à la traduction. Alors tous les habitants de l’île se réunissent pour lui porter secours.
La plume d’Orsenna est remarquable, rien à dire. Les phrases mêmes, leur syntaxe, reflètent l’ambiance de la fraternité détendue de l’île. Les personnages sont décrits avec une légèreté et une douce ironie… Bref, la lecture était agréable. Mais... ce n’était peut-être pas le bon moment pour lire ce roman : j’avais besoin de quelque chose de surprenant, d’un tourbillon d'émotions… Ce qui m’a manqué afin que je donne une note plus favorable.

Titre : Deux étés
Auteur : Erik Orsenna
Éditeur : Fayard
Parution : 05/1997
Pages : 199